Double rencontre avec Dun Leïa, duo qui conjugue le rock mélodique au féminin.
En interview et en live sur la Scène.

Nous nous retrouvons dans les loges de La Scène, superbe nouvelle salle parisienne de concerts, découvrant non sans un certain émerveillement la grâce et la simplicité qui se dégagent des Dun Leïa, Karen et Elodie. La ressemblance de cette dernière avec Raphael , autre grand espoir du rock français, est frappante. Rencontre avant leur entrée en Scène.

Qu'est ce que Dun Leïa ?

Nous nous connaissons depuis 8 ans. Chacune de notre coté, puis ensuite ensemble, nous avons fait des expériences musicales différentes et voici le résultat.

Quelle est votre recette ?

Nous ne savons pas dans quelle mesure ce que nous écoutons influence notre musique, que cela soit Radiohead, Placebo ou PJ Harvey. Notre démarche est de travailler sur la mélodie, écrire des chansons habillées qui peuvent fonctionner trés bien avec une guitare, une voix.
En cela, les Beatles sont un modèle.

Comment travaillez-vous ?

Il n'y a pas de règle. Nous composons toutes les 2, lorsque l'une écrit une chanson, l'autre apporte aussi ses idées. Puis ensuite on va voir nos garçons (Cyril et Bezo, la rythmique du groupe). L'album a été principalement fait il y a 2 ans, depuis on a muri, et beaucoup composé. Le prochain album est en route avec 10/15 nouveaux titres.

Comment appréhendez-vous votre carrière?

Nous ne voulons pas faire de compromis artistiques pour parvenir au succès. Nous essayons d'être au maximum sincères. On pense qui si un titre marche, c'est que justement on aura donné le maximum de sincérité.Et puis faire l'album de nos rêves, voilà un bel objectif.
L'expérience de la scène est primordiale aussi, c'est un challenge à chaque fois: essayer de séduire le public avec ce que nous sommes. Donner au maximum. © Serial Editions 2000.